No. 63/1    mars 2010

Une visite au musée

 

Outre leur utilité musicale à proprement parler, les instruments traditionnels japonais sont souvent également des oeuvres d'art magnifiques -- autant et même plus que les nôtres. Pourtant, force est de constater que leur présence, dans les grands musées du Japon, reste fort discrète; quant aux musées spécialisés, le moins que l'on puisse dire est qu'ils ne bénéficient pas d'une visibilité exemplaire. Masateru Ando m'en recommande deux toutefois, les plus importants du Japon selon sa conception. Tous deux sont liés à de grandes institutions musicales privées: d'une part le Kunitachi College of Music -- auquel est également associée la faculté de musicologie qui compte le plus dans le domaine de la musique traditionnelle; et d'autre part la Musashino Academia Musicae, qu'on présente souvent comme le plus important conservatoire du pays.

Sans doute n'est-ce pas un hasard si l'un et l'autre musée se trouvent bien éloignés du centre de Tokyo; ils ne sont de surcroît ouverts qu'un jour par semaine, et seulement pendant les périodes scolaires! Autant dire qu'ils sont virtuellement inexistants pour le touriste. Je décide néanmoins de visiter celui du conservatoire Musashino. Ce dernier possède un site à Nerima, un quartier de l'Ouest de Tokyo; bien que déjà relativement éloigné du centre, celui-ci ne comporte qu'un musée généraliste, à la vérité très riche: on peut y admirer des dizaines de pianos romantiques, des Erard, Broadwood ou Pleyel, un piano-girafe, des épinettes, tous les témoins possibles et imaginables de l'évolution de la facture des flûtes, des hautbois ou des bassons au XIXe siècle, sans oublier des violes d'amour, des serpents et même un cor des Alpes en fibre de verre! L'Afrique, l'Océanie et l'Inde y possèdent également leur salle. Ce n'est pas ici toutefois que l'on trouvera l'essentiel des collections japonaises; celles-ci ont été reléguées dans le campus décentralisé de Musashino, à Iruma, en banlieue profonde. Une expérience réservée aux plus motivés par conséquent! Mon avion décollant dans moins de 48 heures, le conservateur accepte d'ouvrir le musée expressément pour moi, un samedi après-midi...

 

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RMSR mars 2010

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(page mise à jour le 30 mars 2010)