No. 55/2    juin 2002

 

Zurich

Les Symphonies de Chostakovitch

par Myriam Tétaz-Gramegna

 

Les neuf premières symphonies de Chostakovitch sont à l'affiche des «Junifestwochen» de Zurich, du 21 juin au 6 juillet, dirigées par Rozhdestvensky, Fedoseyev, Welser-Möst et Jansons, à la tête des orchestres de la Tonhalle, de l'Opéra de Zurich et du Symphonique de Moscou. Elles retracent le parcours tourmenté et controversé du compositeur, de 1925 à 1945.

Chostakovitch a écrit 15 symphonies; elles constituent autant de jalons contrastés et discutés d'un itinéraire créateur inégal. Les années passant, la musique du compositeur russe, né à St-Pétersbourg en 1906 et mort à Moscou en 1975, s'impose au delà des considérations politiques, idéologiques et psychologiques -- sur lesquelles on ne peut cependant faire l'impasse; car ses symphonies en particulier sont aussi chronique d'une époque et autobiographie. C'est sans doute dans ce genre qu'il a exprimé avec le plus de force, tout au long de sa vie, ce qu'il avait à dire. Au point que, lorsque cela devint trop dangereux, il abandonna cette forme: huit années séparent la 9e symphonie des six dernières dont deux, la 13e et la 14e, sont plutôt des cantates pour voix et orchestre.

 

Du meilleur au moins bon

«Je ne mens jamais en musique», affirmait Chostakovitch.

«J'aurais volontiers réduit le nombre de mes symphonies», avoue-t-il pourtant à son élève Denisov.

Ces deux citations doivent guider notre écoute, qu'il s'agisse des neuf premières symphonies, écrites de 1925 à 1945, ou de celles qu'il composera après la mort de Staline, de 1953 à 1971. En effet, sans tenir compte de certaines oeuvres de propagande (ballets, hymnes, choeurs, musiques de film) faites sur commande ou pour se dédouaner, il faut reconnaître que Chostakovitch est capable du meilleur -- on peut parler alors de chefs-d'oeuvre -- et du... moins bon: trivialité, grandiloquence, redondance. Je n'oserais dire du pire, car même dans des symphonies qu'il aurait peut-être préféré n'avoir pas écrites, la 3e ou la 12e par exemple, on trouve une inventivité, un sens des progressions, des effets, des ruptures qui sont la griffe du maître...

 

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