No. 71/4    décembre 2018

 

Un mot sur la

numérisation

Par Vincent Arlettaz

Scanner Fujitsu

Fig.1: le scanner utilisé pour la digitalisation de nos archives, un modèle SV600 de la marque japonaise Fujitsu.

 

Les numéros anciens de la Revue Musicale de Suisse Romande sont donc désormais librement téléchargeables sur notre site internet -- pour l'instant, jusqu'en 2008. Pour générer les fichiers correspondants, qui sont au format PDF, trois cas de figure se sont présentés: pour les années les plus récentes (dès 2007), le PDF est créé directement à partir du logiciel de mise en page. C'est d'ailleurs au même format que la revue est actuellement envoyée à l'imprimeur, qui n'effectue plus aucun travail de mise en page depuis des années, et se contente de corriger la colorimétrie de certaines illustrations, si besoin est.

Le fichier destiné à notre site internet est beaucoup moins volumineux, puisqu'il ne requiert pas autant de ressources que l'impression offset (la qualité écran demande beaucoup moins d'espace de stockage que la qualité imprimable). En ordre de grandeur, il faut compter 2 à 6 méga-octets (Mo) par fascicule, ce qui est très efficace (le PDF pour l'impression offset pèse au minimum 30 méga-octets). Appliquer ce procédé n'est malheureusement pas possible pour les volumes plus anciens, car le logiciel utilisé à l'époque n'était pas le même, et de plus l'imprimerie réalisait encore elle-même une partie du travail de mise en page; pour ces années jusqu'à 2006, il nous a donc fallu numériser la version papier. De 1963 à 2006, nous disposions de fascicules séparés, non reliés; et de 1948 à 1962, uniquement de volumes reliés -- ceux-ci ayant selon toute apparence appartenu à Pierre Meylan, rédacteur en chef de l'époque. Ce sont ces documents, représentant près d'un mètre de rayonnage, qui ont dû être digitalisés.

Les fascicules séparés (1963-2006) sont les plus faciles à traiter, car il est possible de les disposer bien à plat. De ce fait, il aurait même été envisageable de les numériser avec un simple «scanner à plat», c'est-à-dire avec un de ces appareils dont nous disposons presque tous aujourd'hui, et où l'on place le document sur une vitre (de nombreuses imprimantes sont même capables de faire ce genre de travail). Le problème est ici le temps: avec un scanner à vitre standard, il faut compter environ un quart d'heure de capture pour un numéro d'une quarantaine de pages. Pour 12'000 pages, cela aurait représenté près de 80 heures -- sans compter bien sûr les étapes ultérieures du traitement (contrôle, corrections, reconnaissance de caractères, etc.). C'est la raison pour laquelle nous avons choisi de nous équiper d'un scanner sur pied (en anglais: «overhead scanner»), qui balaie les pages sans avoir de contact avec elles (fig.1, p.11); avec ce genre d'appareil, le même fascicule de 40 pages est saisi en quatre minutes, et les fichiers sont directement prêts au traitement final...

 

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RMSR décembre 2018

La version gratuite de cet article est limitée aux premiers paragraphes.

Vous pouvez commander ce numéro 71/4 (décembre 2018, 64 pages, en couleurs) pour 13 francs suisses + frais de port (pour la Suisse: 2.50 CHF; pour l'Europe: 5 CHF; autres pays: 7 CHF), en nous envoyant vos coordonnées postales à l'adresse suivante (n'oubliez pas de préciser le numéro qui fait l'objet de votre commande):

 

info@rmsr.ch

(Pour plus d'informations, voir notre page «archives».)

 

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(page mise à jour le 28 décembre 2018)