No. 68/1    mars 2015

 

'Geneva Camerata'

L'orchestre du XXIe siècle?

par Claudio Poloni

 

Il y a maintenant près de deux ans, un communiqué faisait l'effet d'une petite bombe dans le microcosme feutré de la culture genevoise: le chef et pianiste David Greilsammer et son associée Céline Meyer annonçaient la naissance d'un nouvel orchestre dans la Cité de Calvin, le Geneva Camerata (GECA). Les deux complices se fixaient pour objectif de «décloisonner le monde la musique classique et de mélanger les publics, dans le but de créer des rencontres entre les arts et afin que les mélomanes aient l'opportunité d'assister à des spectacles qui proposent une grande diversité de styles et de genres musicaux». A quelques détails près, ce programme ressemble à s'y méprendre à celui que les deux responsables revendiquaient à leur arrivée à la tête de L'Orchestre de Chambre de Genève (OCG) en septembre 2009 (voir la Revue Musicale de juin 2012). Or, en 2012, les musiciens de l'OCG décidaient, dans le cadre d'un vote interne, de ne pas prolonger le mandat de David Greilsammer. Qu'à cela ne tienne, le chef, on l'a dit, fondait sa propre formation. C'est ainsi qu'est né le Geneva Camerata, avec la volonté clairement affichée de placer la nouvelle phalange en plein XXIe siècle.

 

Scarlatti et Cage

Le mot qui revient le plus souvent dans la bouche de Céline Meyer et de David Greilsammer, lorsqu'ils parlent du GECA, est: «différent». Si, aujourd'hui, il n'est pas un orchestre ni une institution culturelle quelle qu'elle soit qui ne revendique haut et fort sa volonté de rajeunir son public et de démocratiser l'accès à son offre, peu nombreux sont ceux qui proposent des solutions concrètes pour y parvenir; c'est en tout cas le constat de Céline Meyer et de David Greilsammer: «Quand on souhaite créer quelque chose de réellement nouveau, en partant de zéro, avec nos idées et notre vision artistique, il est très difficile de le faire dans des institutions qui ont déjà leurs habitudes, qui possèdent une structure bien établie»...

 

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RMSR mars 2015

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