No. 62/1    mars 2009

 

A l'aube d'une belle aventure

L'Orchestre de Chambre Fribourgeois

par Benjamin Ilschner

 

Un vide est comblé: à partir de ce printemps, les Fribourgeois vont disposer d'un orchestre de chambre cantonal de niveau professionnel. Outre ses propres productions, il assurera notamment les représentations de l'Opéra de Fribourg, accompagnera les ensembles vocaux de la région et collaborera avec la Haute Ecole de Musique.

Appelé à voter, le peuple avait don-né son feu vert à la construction d'une salle de spectacle au centre de Fribourg en mai 2006. Actuellement en chantier, celle-ci prendra le relais de la vénérable mais insuffisante Aula de l'Université Miséricorde au début 2011. Dans l'intervalle, le Conseil d'Etat a pris à coeur une autre priorité: la création d'un orchestre, d'une part pour habiter ce futur écrin tant attendu, mais surtout pour s'accorder à l'intense activité musicale du canton et doter ce dernier de son propre ensemble professionnel.

Inscrit au programme gouvernemental 2007-2011, le projet a été dévoilé en février 2008. Aujourd'hui, l'Orchestre de Chambre Fribourgeois (OCF) est prêt à entrer en scène, plein de bonnes intentions et sans le moindre retard. En attendant l'inauguration de son futur port d'attache, il donnera les concerts des premières saisons dans d'autres salles et églises du canton, et compte bientôt se produire au-delà de ses frontières.

«F» comme Fribourgeois

Présidée par l'ancien Conseiller d'Etat Claude Grandjean, l'association de l'OCF a révélé en détail les ambitions artistiques et les charges administratives de son programme, soulignant d'emblée que le «F» ne vaut pas seulement pour le chef-lieu, mais bien pour tous les Fribourgeois. L'effectif est le premier à refléter cette identité. Or, dans un contexte où le recrutement passe habituellement par des auditions garantes de qualité et d'équité, cette volonté «protectionniste» de l'OCF est-elle légitime? Les responsables ont plus d'une raison de l'affirmer: un nombre suffisant de musiciens talentueux existe à l'intérieur même du canton pour réunir un effectif professionnel de haut niveau. Par ailleurs, le fonctionnement intermittant de l'orchestre et le taux d'activité estimé entre 20 et 30 % pour les premières saisons ne justifient pas l'organisation d'auditions à large échelle -- «d'autant que cette tâche titanesque dépasse nos moyens techniques et financiers», précise Laurent Gendre, directeur artistique...

 

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RMSR mars 2009

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