No. 58/2    juin 2005

 

L'itinéraire d'un berliozien né

Le rêve faustien de Théo Loosli

par Alain Corbellari

 

Depuis près de quarante ans, Théo Loosli anime conjointement l'orchestre symphonique neuchâtelois et le choeur Bach de Berne. Sa récente production d'une Damnation de Faust mémorable nous donne l'occasion de dresser un petit bilan sur un musicien qui a su vivifier comme personne la vie musicale des deux villes entre lesquelles il partage son activité de chef.

«-Feux et tonnerre!» comme dirait Berlioz. A l'âge où d'autres prennent leur retraite, Théo Loosli bouillonne toujours de projets et espère mener à bien la fusion annoncée de l'orchestre de chambre neuchâtelois et de l'orchestre symphonique de Neuchâtel dont il a été, à la fin des années 60, le fondateur. Constitué d'abord d'amateurs, l'ensemble s'était professionnalisé très vite et dès le début des années 70, Théo Loosli partait en tournée avec l'orchestre et son autre phalange attitrée: le choeur Bach de Berne. Rien qu'à Rome ce ne sont pas moins de trente concerts qu'il a donnés, au point qu'on lui confia six ans durant la direction du coro polifonico de la Ville éternelle. Actuellement le chef n'envisagerait cependant plus guère de vivre ailleurs qu'à Neuchâtel, et le très important prix culturel de la ville de Berne qu'il a reçu voici six ans pour son travail avec le choeur Bach n'a par ailleurs pu que le conforter dans sa décision de se consacrer prioritairement à ses ensembles suisses...

 

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