No. 71/3    septembre 2018

 

Estelle Revaz

Par Claudio Poloni

 

Née en 1989, la violoncelliste suisse Estelle Revaz mène une carrière de soliste et de chambriste déjà très remarquée, qui la voit se produire aux quatre coins de la planète. Ayant commencé sa formation musicale à Sion, elle poursuit ses études à Paris puis à Cologne, et joue actuellement un violoncelle Grancino (1679) et un archet Eury (1825), mis à sa disposition par de généreux mécènes suisses. Volontaire, engagée et passionnée, elle s'exprime à bâtons rompus par téléphone depuis... l'Afrique du Sud, où elle vient de donner une série de concerts et de classes de maître.

 

RMSR: Estelle Revaz, vos engagements vous emmènent un peu partout dans le monde. Vous aimez voyager?

Estelle Revaz: Après l'Afrique du Sud, je me rendrai à Paris, en Allemagne puis en Suisse, avant une tournée en Amérique latine; il y a trois mois, j'étais en Chine. J'aurai donc parcouru quatre continents en cinq mois! Oui, j'aime voyager et découvrir des endroits nouveaux.


En Afrique du Sud, vous avez donné non seulement des concerts mais aussi des classes de maître. En Suisse, vous enseignez dans une Haute Ecole de Musique à Zurich. Vous êtes encore très jeune et pourtant vous enseignez déjà!

Je considère qu'il est très important de s'intéresser à la transmission, de préparer les futures générations; j'ai à coeur de partager, car j'ai eu moi-même beaucoup de mentors. En Afrique du Sud, j'ai donné des «master classes» dans une université, mais j'ai aussi animé des programmes musicaux pour des enfants de milieux défavorisés. Ces enfants ont seulement deux ans d'instrument mais jouent déjà très bien, car ils sont particulièrement motivés: lorsqu'ils rentrent chez eux, ils n'ont pas beaucoup de possibilités de loisirs et se mettent donc à travailler leur instrument...

 

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RMSR septembre 2018

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(page mise à jour le 24 octobre 2018)