Melody Louledjian
Par Claudio Poloni
Depuis le début de la saison 2017-2018, la soprano française Melody Louledjian fait partie de la troupe des jeunes solistes en résidence au Grand Théâtre de Genève. C'est ainsi que les mélomanes du bout du lac ont déjà eu l'occasion d'admirer son talent dans 'Les Noces de Figaro' (Barbarina), 'Fantasio' (Elsbeth), 'Le Baron tzigane' (Arsena) et, il y a peu, dans 'Cavalleria Rusticana' (Lola).
Melody... un prénom très musical, comme prédesti-népourunechanteuse: «Dans les années 1970 a paru l'album 'Melody Nelson' de Serge Gainsbourg. Mes parents adoraient cet artiste. Ils sont tombés amoureux du disque et, quelques années plus tard, lorsque je suis née, ils m'ont appelée Melody!» Ce prénom a-t-il conditionné son choix de se lancer dans une carrière musicale? «Pour le savoir, il faudrait que j'aille consulter un psychanalyste!», répond en riant l'intéressée. Toujours est-il que ce n'est pas le hasard, mais bien sa détermination et ses prédispositions, qui ont décidé de la carrière de Melody Louledjian, née à Nice dans une famille de mélomanes amateurs écoutant beaucoup de jazz et de blues: «Enfant, j'ai toujours baigné dans la musique à la maison.» Dès l'âge de trois ans, elle prend ses premiers cours de piano: «Parce qu'il y avait un piano au milieu du salon! C'était la fête le mercredi matin car j'avais mon cours... J'attendais ce moment avec impatience.»...
Pour lire la suite...
La version gratuite de cet article est limitée aux premiers paragraphes.
Vous pouvez commander ce numéro 71/1 (mars 2018, 80 pages, en couleurs) pour 13 francs suisses + frais de port (pour la Suisse: 2.50 CHF; pour l'Europe: 5 CHF; autres pays: 7 CHF), en nous envoyant vos coordonnées postales à l'adresse suivante (n'oubliez pas de préciser le numéro qui fait l'objet de votre commande):
(Pour plus d'informations, voir notre page «archives».)
Retour au sommaire du No. 71/1 (mars 2018)
© Revue Musicale de Suisse Romande
Reproduction interdite