No. 67/1    mars 2014

 

Laurence Guillod

Par Claudio Poloni

 

D'origine italo-suisse, la soprano neuchâteloise Laurence Guillod a été étudiante à la Haute Ecole de Musique de Lausanne, puis à l'opéra-studio de Bâle. Au cours des dernières saisons, on a pu l'entendre sur plusieurs scènes romandes, et notamment en décembre dernier à l'Opéra de Lausanne, dans les «Mousquetaires au Couvent» de Louis Varney.

Deux yeux magnifiques, d'un bleu clair intense: c'est la première chose qui frappe lorsqu'on rencontre Laurence Guillod. La jeune soprano neuchâteloise est arrivée au rendez-vous avec une grande valise noire: à la fin de l'entretien, elle prendra le train pour participer à un concours de chant à Lucera, dans les Pouilles, à l'extrême sud de l'Italie. «C'est la région où est né Umberto Giordano, et c'est aussi le lieu d'origine de ma maman. Je ne pouvais donc pas manquer ce concours!» Pourtant, elle estime que les compétitions ne sont pas une étape obligée dans le cursus d'un chanteur, quand bien même elle reconnaît qu'il peut être utile de se faire connaître des jurés. Giordano est immanquablement associé au vérisme, ce mouvement qui a cherché à transposer en musique le naturalisme cher à Zola. Laurence Guillod aurait-elle une affinité particulière avec ce répertoire? «Pas du tout! Il n'est pas obligatoire de présenter des airs de Giordano pour participer au concours: la seule condition est d'interpréter deux à trois airs italiens. Le programme que j'ai préparé prévoit Adina de 'L'Elixir d'Amour', Giuletta des 'Capulet et Montaigu', Donna Anna de 'Don Giovanni', Adèle de 'La Chauve-Souris' et Manon, l'héroïne de Massenet». Effectivement, pas une ombre de vérisme... «Je voudrais me diriger vers le bel canto, aborder Donizetti et Bellini. D'ailleurs, je vais chanter 'L'Elixir d'Amour' l'année prochaine. Je me sens bien dans ce répertoire»...

 

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RMSR mars 2014

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