No. 61/2    juin 2008

 

Un homme-orchestre de l'orgue

Guy Bovet

 

Organiste mondialement célèbre, Guy Bovet vit dans un appartement sis au dernier étage d'un bel immeuble XVIIIe siècle du centre de Neuchâtel. Des meubles de style, un orgue napolitain de 1706, une Sainte-Cécile du XVIIe siècle, la réplique d'un clavecin baroque, sur le couvercle duquel le facétieux musicien a fait peindre une version Louis XIII des «Dents de la mer», accueillent le visiteur. Du moins lorsque le maître est là, c'est-à-dire pas très souvent, car, infatigable voyageur, Guy Bovet, qui revient à peine d'Oxford, partira dans quelques jours pour Oslo, et prépare déjà un colloque à Crémone.

RMSR. 2007 a été une année faste pour vous, puisque vous avez été lauréat du Prix trisannuel de l'Institut neuchâtelois et que votre opéra West pomme story a fait l'événement aux derniers Jardins musicaux de Cernier. Est-ce la première fois qu'une de vos oeuvres est jouée dans ce cadre?

Guy Bovet. Tout à fait, j'ai une complicité assez ancienne avec Valentin Raymond et je trouve qu'il a réalisé à Cernier quelque chose d'admirable. Il y a une authentique magie du lieu qui s'est créée, depuis maintenant exactement dix ans, un festival populaire dans le meilleur sens du terme où les gens entendent ce qu'ils n'auraient jamais l'idée d'aller écouter ailleurs. Mais le mois d'août est habituellement le mois où je me repose; je vais à la pêche, mais je ne me déplace pour aucun concert, même à proximité de chez moi. C'est la première fois qu'on a réussi à me faire faire de la musique à cette période. J'ai assisté à plusieurs répétitions et même à plusieurs exécutions, et j'ai été plus que content, vraiment très admiratif du travail de tous les interprètes.

West Pomme Story est-elle une oeuvre entièrement nouvelle?

Pas tout à fait, il en existait une première version, de vingt minutes, créée en 1988 dans un grand concert-gag type Hoffnung...

 

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rmsr

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