No. 60/1    mars 2007

 

Stephan MacLeod

par Antoine Pecqueur

 

Dans le cadre feutré du Palace de l'Hermitage de La Baule, Stephan MacLeod nous reçoit en baskets Converse et lunettes fashion. Le contraste résume bien la personnalité de ce trentenaire à la fois libre et imprévisible, devenu en quelques années l'un des chanteurs les plus recherchés de la sphère baroqueuse. La veille, nous l'avions entendu dans l'Actus tragicus de Bach -- l'un des meilleurs concerts programmés par René Martin lors de la dernière édition des «Moments musicaux de l'Hermitage». A l'opposé des voix de basse lourdes et épaisses, le timbre de Stephan MacLeod s'avère confondant de légèreté et de naturel. Soutenu par le Ricercar Consort, le chanteur genevois conduit les phrasés avec présence et souplesse. Mais sa passion pour le chant baroque est tout sauf innée. C'est au violon, avec la célèbre méthode Suzuki, que Stephan MacLeod fait ses premiers pas musicaux. Très vite, il se tourne toutefois vers le piano, «pour pouvoir exprimer des sentiments plus architecturés et polyphoniques». «Mais je ne me suis jamais imaginé musicien», poursuit-il, évoquant notamment un fort attrait pour les lettres. L'environnement familial ne pouvait pourtant que l'inciter à devenir chanteur: une mère professeur de chant, un beau-père chef de choeur... Stephan découvre la pratique vocale en rejoignant, durant l'adolescence, le choeur orthodoxe de Genève. «Je traversais alors une période de crise mystique, avec des questions existentielles», se souvient-il. Les étapes vont ensuite s'enchaîner à un train d'enfer...

 

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