No. 58/3    septembre 2005

 

Nabucco aux arènes d'Avenches

par Thierry Dagon

 

Aller au festival d'opéra d'Avenches c'est partir de chez soi suffisamment tôt pour (re)découvrir la magnifique bourgade, sentir l'ambiance particulière qui s'installe aux terrasses des cafés, tailler une bavette avec les habitués des lieux. C'est aussi constater à quel point le nombreux public (les huit représentations se sont jouées à guichets fermés) vient de loin, les alémaniques constituant la majorité de la foule bigarrée où la tenue classique du banquier le dispute à la robe «baba-cool». Petit constat allant à l'encontre des idées toutes faites: le financier est plutôt jeune, la hippie plus âgée... Qu'importe, la doudoune cache les différences lorsque la fraîcheur de la nuit se fait sentir. Ah! la météo... les organisateurs prennent des risques, nous ne sommes pas à Vérone, et il arrive qu'un spectacle doive être interrompu, violoncelle, hautbois ou mezzo-soprano supportant mal l'averse. La programmation, quant à elle, reste très sage: Carmen, Traviata, Flûte enchantée, Aida, Tosca... il s'agit d'assurer ses arrières. C'est malheureusement connu, le public ne se déplace guère pour découvrir. Qu'importe, ces compositions sont des opéras-plaisirs, mais ce sont aussi des chefs-d'oeuvre dont on ne se lasse pas.

Un baryton peut en cacher un (deux) autre(s)

Les spectacles s'étageant sur le mois de juillet, il est impossible d'avoir à chaque fois la même distribution, agenda d'artiste oblige...

 

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