No. 57/3    septembre 2004

 

Fribourg

Xe Festival International de Musiques Sacrées

Une semaine de bonheur

par Thierry Dagon

 

Le public n'en revient pas. Mais qu'est-ce qui rend ce festival si différent? La réponse est très simple: rien n'est là pour flatter le snobisme. Le comité travaille dans une seule optique: celle de la musique. Du coup, le public vient uniquement pour s'enchanter de partitions souvent oubliées, redécouvertes par des ensembles de pointe. Ici, on n'exhibe pas son vison, on vient pour en avoir plein les oreilles, plein la tête, plein le coeur. Des liens se tissent, cette sympathie est -- paraît-il -- bien ressentie durant le concert par les artistes, qui, après celui-ci, viennent casser une graine avec les mélomanes, en toute amitié.

Du côté du Palazzo Barberini

Le festival débute de façon magistrale avec l'Arpeggiata. La subtilité des voix est conjuguée aux guirlandes des violons, à la douceur du cornet, la vivacité des percussions et un large continuo d'une richesse sonore exceptionnelle. Christine Pluhar dirige un concert presque exclusivement consacré à Stefano Landi. L'auditeur est conquis par la présence de Marco Beasley, ténor sachant souligner un mot par un retard, par un regard, tour à tour s'assoyant pour trouver une intimité avec le public et courant pour animer le discours...

 

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