No. 56/4    décembre 2003

 

Si Lucerne m'était conté...

par Myriam Tétaz-Gramegna

 

«Le sens d'un festival est de proposer l'exceptionnel». Principe tenu cet été à Lucerne, et reconnu par le Prix Européen de la Culture attribué au Festival de Lucerne et à son intendant Michael Haefliger.

Dans la laudatio prononcée à l'occasion de la remise du Prix Européen de la Culture, Pierre Boulez a dit de Michael Haefliger: «Il propose et nous laisse disposer. Il ne cesse de trouver les interlocuteurs valables, les aides à susciter, les projets à mettre sur pied...» Un nouvel orchestre dirigé par Abbado, quelques moments forts qui ont créé l'événement, une programmation alliant audace et prestige ont confirmé le constant renouvellement d'un festival qui vise l'exceptionnel.

 

Un nouvel orchestre du Festival

C'est à cette exigence que répondait la création d'un nouvel orchestre: «En août 1938, le premier concert a été donné par un orchestre formé pour Toscanini avec, aux premiers pupitres, le Quatuor Busch; une raison suffisante pour renouer avec cette tradition qui a duré jusqu'en 1993, explique Michael Haefliger. Mais je n'aurais jamais osé m'y risquer s'il n'y avait eu une personnalité comme Abbado pour le proposer.» ...

 

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