No. 55/4    décembre 2002

 

Quand musique rime avec politique

Hans Werner Henze

par Myriam Tétaz-Gramegna

 

«Tout tend vers le théâtre et en provient». Avec «Boulevard Solitude», «le Roi Cerf», «Elégie pour de jeunes amants», «Les Bassarides» et tant d'autres partitions, l'opéra a toujours occupé une place prépondérante dans l'oeuvre de Henze: «le message y est plus explicite». Or pour le compositeur allemand, qui a fait de l'Italie sa patrie d'adoption, la musique a une fonction sociale, une dimension éthique et politique qui doit être entendue. «S'engager pour la musique, c'est s'engager pour l'homme.» Il ne cherche pas la nouveauté, mais le langage qui exprime le mieux ce qu'il veut «dire, chanter, crier ou murmurer». Certaines de ses oeuvres, entre autres «le Radeau de la Méduse», oratorio à la mémoire de Che Guevara, «El Cimarron» pour voix et trois instruments, la 6e symphonie violemment contestataire et provocatrice créée à Cuba en 69, le ballet «Orphée» témoignent de son engagement au parti communiste italien dont l'orientation correspond à son idéal d'humanité. «A notre époque, l'artiste doit contribuer à créer l'image et la prise de conscience de la classe laborieuse», écrivait-il en 1960...

 

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